Wing Chun Kuen
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LA LEGENDE
Nous sommes en chine pendant le règne de l’empereur Kangxi, et la population est tyrannisée par une minorité d’envahisseurs Mandchous…
Aussi, la none Ng Mui, « Grand Maître » du style de la Grue blanche (et créateur d’une nouvelle boxe, révélée par l’observation d’un combat entre l’oiseau fétiche et un serpent») trouve refuge chez un modeste marchand de soja lors de sa fuite. La none décide alors (par gratitude envers le père) de transmettre son Art à la jeune fille afin qu’elle recouvre sa liberté mise en péril dans cette épreuve. |
PRESENTATION DU STYLE
Le Wing Chun Kuen, ou « Boxe de l’eternel printemps » est une forme de Kung-fu, lequel est un terme générique qui signifie : « Accomplissement de soi ».
Ce style traditionnel du sud de la Chine est apprécié pour sont aspect direct et ses techniques de mains particulièrement efficaces, conçues pour le combat rapproché jusqu'au corps à corps.
Les coups, sont donnés à faible distance avec une forte secousse (Fa Jing) d'une amplitude réduite.
C'est tout le corps qui produit cette onde de choc, utilisant à la fois son propre poids et le relâchement musculaire pour « exploser » au seul moment de l’impact, à la manière d’un fouet.
Le Wing Chun ne nécessite pas de force physique brute, au contraire, l'accent est mit sur la déviation de celle ci, qui se fait d'avantage grâce aux placements, et aux angles, etc.
Fondée sur les lois de biomécaniques humaines, les mouvements sont simples et naturels. D’après la légende, cet art fut même transmit par une femme (la légendaire nonne bouddhiste Ng Mui, survivante de Shaolin).
Cela en fait donc un Art accessible à toutes et à tous, quelque soit leur âge ou leur prédispositions physiques.
Il invite également à une ouverture à la philosophie chinoise (notamment le Taoïsme), dont les valeurs s’incarnent dans le comportement et permettent d’aborder la vie avec une plus grande capacité d’adaptation et de souplesse intérieure.
Benoît